Archives de l’auteur : Clovis Darrigan

La vision des couleurs chez l’abeille

Comparaison du spectre des récepteurs de l'humain (a) et de l'abeille (b).

Comparaison du spectre des récepteurs de l’humain (a) et de l’abeille (b).

Notre rétine comporte 3 types de cellules réceptrices (cônes) nous permettant de percevoir des couleurs par mélange des lumières de longueur d’onde entre 400 et 780 nm. L’abeille a un spectre de vision décalé vers les ultra-violets. Elle perçoit des couleurs par mélange des longueurs d’onde entre 300 et 560 nm environ. Continuer la lecture

Piéger le frelon asiatique (Vespa velutina)

Contrairement au frelon traditionnel de nos régions (Vespa crabro, ci-après Vc), le frelon asiatique (Vespa velutina, ci-après Vv) fait des ravages chez les apiculteurs : ce dernier, en quête de sucres et de protéines pour élever sa colonie, fait du vol stationnaire en face des planches de vol des ruches et attend les abeilles pour les dévorer. Notre frelon crabro ne s’attaque pas aux abeilles et il est d’ailleurs bénéfique car en concurrence territoriale avec le frelon asiatique. Continuer la lecture

L’essaim qu’un apiculteur a récupéré et me garde, en attendant d’intégrer mon rucher.Essaim

Essaim de Mai vaut char de blé.
Essaim de Juin vaut char de foin.
Essaim de Juillet vaut pas une miette.

Machine électrostatique de Carré

Le 28 décembre 2012, l’association Anima-Science a fait l’acquisition d’une machine électrostatique de Carré.

Machine de Carré

Ferdinand Carré (1824-1900) était un ingénieur français ayant travaillé sur des systèmes de réfrigération, des régulateurs électriques de lumière. Il a aussi inventé le générateur d’électricité statique dont il est ici question. Continuer la lecture

Les sourds, c’est comme ça

Les sourds c'est comme çaJ’ai commencé à apprendre la langue des signes française (LSF) en 2009. Il y a bien des motivations pour apprendre cette langue : certains par curiosité et envie de découvrir une langue bien différente des langues orales et écrites (c’est mon cas), d’autres parce qu’ils s’intéressent à cette partie de la population afin de trouver des liens communs (c’est aussi mon cas, pour la vulgarisation des sciences vers ce public), d’autres parce qu’ils ont dans leur entourage des personnes sourdes, d’autres enfin parce qu’ils deviennent mal-entendant ou ont subi un accident les rendant sourds (cela peut arriver à tout le monde !). Continuer la lecture

Quand on partage un gâteau, on le divise.
Quand on partage un savoir, on le multiplie.